- Economie
En 2008, un certain Satoshi Nakamoto publiait le “livre blanc” du bitcoin, posant la première pierre de sa monnaie électronique anonyme, transparente et sans intermédiaire : la première cryptomonnaie de l’histoire, fonctionnant grâce à la technologie blockchain. En quelques années, le bitcoin s’est imposé sur les marchés, mettant au défi le système financier traditionnel. Si la plupart des États et banques centrales se montrent très prudents, n’hésitant pas à dénoncer les dangers de cet actif spéculatif volatil et non régulé, le Salvador est devenu en septembre 2021 le premier pays au monde à reconnaître le bitcoin comme monnaie officielle. Depuis, d’autres cryptomonnaies ont fleuri et conquis notamment nombre de pays émergents. De son côté, la BCE prédit au bitcoin une fin prochaine, tout en reconnaissant la nécessité d’un moyen de paiement électronique, et travaille actuellement à la création d’un euro numérique.
Crypto-révolution
Du Salvador aux États-Unis, en passant par l’Allemagne et la France, ce documentaire explore la profonde révolution amorcée par l’arrivée des cryptomonnaies. Quels risques et quelles opportunités représentent-elles ? Quel pourrait être leur avenir ? Le directeur général de l’Infrastructure de marché et paiements de la BCE, Ulrich Bindseil, l’économiste Philipp Sandner, mais également l’influenceuse CryptoWendyO ou encore Cécile Cubadda, coach spécialisée dans la gestion émotionnelle en trading, confrontent leurs opinions sur ce sujet clivant, dévoilant ses enjeux politiques et sociétaux.
- Tags : argent, crypto-monnaies
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2 réponses
L’emploi de l’anglicisme « blockchain » est à éviter car l’expression française équivalente et courante est « chaîne de blocs », présente sur des centaines de milliers de pages internet :
https://www.google.fr/search?q=“chaîne+de+blocs”
Cela aurait donné la phrase suivante :
« (…) la première cryptomonnaie de l’histoire, fonctionnant grâce à une chaîne de blocs. »
Je signale également que les chaînes de blocs sont une simple réalité technique, qui n’a rien de spécifiquement anglo-saxon, et il n’y a donc aucune raison de les nommer avec un terme anglais. De plus, la première chaîne de blocs a été inventée par un anonyme qui portait un pseudonyme japonais (Satoshi Nakamoto). L’anglicisme en question est également inusité dans d’autres langues, comme en chinois, où on emploie partout l’expression 区块链, ou en espagnol, où on emploie partout l’expression « cadena de bloques ».
Les anglicismes sont d’autant plus à éviter qu’ils sont interdits dans de nombreux domaines en France, et que ce type d’infraction – emploi illégal de l’anglais – donne lieu à des actions en justice de la part de l’association de défense du français Francophonie Avenir, qui aboutissent souvent à des condamnations :
https://www.francophonie-avenir.com/fr/L-anglomanie-traitee-sur-le-plan-juridique/434-Affaires-gagnees-par-l-Afrav
Le gouvernement lui-même est poursuivi dans le cadre de plusieurs affaires :
https://www.francophonie-avenir.com/fr/L-anglomanie-traitee-sur-le-plan-juridique/433-Proces-en-cours-contre-l-anglomanie (affaires 3, 4, 5 et 10)
Et il a été condamné le 20 octobre dernier pour emploi illégal de la marque « Health Data Hub » :
https://www.20minutes.fr/societe/4006812-20221024-francophonie-terme-health-data-hub-pourra-plus-etre-utilise-gouvernement
De même, près de vingt actions en justice ont été lancées en mars pour emploi illégal d’anglicismes :
https://www.lefigaro.fr/actualite-france/pass-my-provence-let-s-cagnotte-la-croisade-du-collectif-osez-le-francais-contre-les-anglicismes-dans-l-espace-public-20230320
Une crise d’anglomanie aiguë frappe une boîte comme Orange depuis longtemps. On ne dit pas “démarrage d’un projet”, mais “kick-off”. Les changements de matériel s’appellent des “swaps”. On ne parle pas de”gabarit” mais de “template”. Les compte-rendus sont devenus des “reportings”. On ne prend pas en charge un projet dès que possible, on en prend le “lead” ASAP, etc. La Branche Entreprises s’appelle depuis longtemps “Orange Business Services” et l’ancien CNET est devenu “Orange Labs”. Le nouveau siège d’Orange à Issy s’appelle “Bridge”. Les locaux Orange à Châtillon s’appellent “Orange Gardens” (malgé leur localisation dans une mer de béton). À Lyon, les équipes se sont regroupées dans un immeuble s’appelant “Sky 56” (il est amusant de constater que les collaborateurs prononcent “skaï cinquante-six”, et non pas “skaï fifti siks” !) Bon, je ne pense pas que cela soit spécifique à Orange : pour rester dans le domaine télécom, on retrouve les mêmes travers chez Bouygues ou SFR !